• Dimanche 21 mars : détresse et espérance (Job 19, 19-27)

     

    Lecture : Job 19, 19-27

     

     

    Quoi dire ? Quoi répondre à cette détresse ? Ce cri qui sort de la bouche de Job peut être le cri du Christ lui-même sur la croix, le cri de tant d'hommes et de femmes qui vivent ces détresses absolues. Quoi dire ? Rien. Souvent le silence accompagne mieux que des paroles maladroites. Restons donc en silence, sans fuir la détresse de l'autre. Restons là. Osons parler à Dieu de cette personne, de cette situation. Certes, on peut dire que nous ne faisons rien. Mais en fait nous faisons tout ce que nous pouvons. Nous touchons là nos limites ; au-delà d'elles, c'est Dieu qui prendra la parole le moment venu.

     

    Et si c'est toi ou moi que vivons cette détresse ? Nous pouvons apprécier les paroles -même maladroites- de ceux et celles que nous sont proches. Mais osons crier vers Dieu, lui dire notre colère, notre désarroi, notre incompréhension. Et même si cela nous semble dérisoire sur le moment, gardons allumée l'étincelle de l'espérance car oui, nous savons que notre rédempteur est vivant, et que nous le verrons de nos yeux.

     

    Cette espérance peut prendre la douceur de cette musique de Haendel, sur les paroles des versets 25-26 :

     

    Autres textes de ce dimanche : Gn 22, 1-19Hb 5, 1-10 ; Mc 10, 35-45

     


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